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Environnement

Où sont fabriqués les produits proposés sur le site ? - Que devient le matériel invendu ou abimé ? - Le site ne favorise-t-il pas le voyage en avion ?

Quelques réponses à des points qui nous préoccupent ou qui font régulièrement l'objet de discussions avec les cyclos, lors des festivals par exemple. Cette page n'a rien d'exhaustif, le sujet étant bien trop vaste et hors de nos compétences.

Voyage à vélo


Où sont fabriqués les produits proposés sur le site ?


Depuis plusieurs années, nous essayons de nous recentrer sur les marques "locales" (c'est à dire européennes). Cela nous a conduit à abandonner plusieurs marques dont la fabrication des produits était délocalisée (en Chine le plus souvent), dès lors qu'une alternative locale crédible était possible. C'est ainsi que l'on travaille avec Crosso (Pologne), Carradice (Grande-Bretagne), Restrap (Grande-Bretagne), Beez (France), Extrawheel (Pologne), Tout Terrain (Allemagne), Busch & Müller (Allemagne), SKS (Allemagne), Zéfal (France), Cumulus (Pologne), Trangia (Suède), etc.

De même, on travaille beaucoup avec des petits fabricants de par le monde qui assurent eux-mêmes la fabrication de leur produit (fabrication non délocalisée donc) : Revelate Design (USA), Lone Peak (USA), Fairweather (Japon), MKS (Japon), Crane Bell (Japon), Buschbuddy (USA), etc.

C'est plus compliqué pour certains composants vélos, ainsi que pour les tentes et les vêtements, l'offre européenne étant faible et/ou d'un coût élevé. On peut tout de même citer Marabut (Pologne) pour les tentes, mais ce fabricant ne travaille qu'en direct. De même Direct Alpine (Tchéquie) propose des vêtements techniques fabriqués localement, mais fortement orientés vers l'alpinisme.


Que devient le matériel invendu ou abimé ?


Au cours de l'année, nous accumulons une quantité significative de matériel utilisé pour test, légèrement abimé lors d'un transport, échangé sous garantie pour un défaut minime, etc. L'ensemble de ce matériel part chez Dynamo (atelier à Nancy) pour compléter une bibliothèque de matériel destiné au prêt, pour découvrir le voyage à vélo par exemple.

Le matériel n'est jamais détruit comme c'est parfois le cas dans les supermarchés du sport. Selon des témoignages d'anciens salariés, les techniciens sont en effet contraints de détruire tout produit non vendu. Par exemple, lors d'une opération de reprise de vélo d'occasion pour l'achat d'un neuf, chaque pièce du vélo d'occasion est passée à la meuleuse, jusqu'aux pneus.


Le site ne favorise-t-il pas le voyage en avion ?


Un vélo peut être transporté en avion, ce qui permet du coup de voyager en avion et à vélo. On peut donc se demander si, globalement, le voyage à vélo est aussi peu polluant qu'il ne parait.

Le trajet en avion doit être inclus dans le calcul. Les émissions d'un avion (carbone essentiellement) par km et par passager sont équivalentes à celles d'un km en voiture (voir page Wikipedia à ce sujet). Par exemple, une situation assez courante, deux cyclos parcourent 6000 km en 6 mois, dans une région lointaine située à 15 000 km. L'un des cyclos reçoit en outre la visite de deux personnes qui en profitent pour lui apporter du matériel de rechange. Cela donne en émissions polluantes, 30 000 km (aller-retour) x 4 (nombre de personnes) = 120 000 km en équivalent automobile. Chaque kilomètre réalisé à vélo sera donc aussi polluant que 120 000 / 6 000 = 20 km réalisés en voiture.

Après, la grande majorité des voyages à vélo sont réalisés sans avion, et donc sans grandes émissions polluantes a priori. Il est aussi probable que le cyclo qui part en avion, aurait pris l'avion quand même, même s'il n'était pas parti à vélo. Nous espérons donc que le site ne favorise pas le voyage en avion. On peut lire aussi à ce sujet l'édito du hors-série voyage écologique de Carnets d'Aventures.