Préalpes, Massif central (2019)

Au départ de Besançon, une boucle des petites montagnes, en favorisant les crêtes et les plateaux. L'itinéraire suit les préalpes jusqu'au Vercors, puis remonte par le Massif Central à travers l'Ardèche, la Margeride et le Livradois-Forez. Il nous faut 2 mois 1/2 pour boucler la boucle, de mi-août à fin octobre 2019, sur environ 1600 km. Le voyage est effectué en famille avec des enfants de 13, 10 (sur leur propre vélo) et 6 ans (en troisième roue).

Comme pour les voyages précédents, le site continue de fonctionner, les expéditions restent assurées normalement et Julien répond quotidiennement aux emails depuis un pc portable.

Les enfants sont plus préoccupés par leurs jeux que par la pluie.


Les cueillettes améliorent régulièrement l'ordinaire, nous disposons de guides et nous limitons à des espèces dont l'identification ne fait aucun doute. Le réchaud à bois permet de cuire toutes sortes de légumes sans questionnement de combustible.


En forêt, l'absence de condensation permet de dormir facilement sans tente, le tarp permet d'avoir quand même un toit en cas de chute de petite branche ou d'averse.


Les enfants ont des vélos Peugeot des années 70, peu modifiés mis à part les freins (Mafac Racer) et la cassette (Maillard 14-32).


Ce sont des vélos anciens mais solides, tout en acier, avec une mécanique simple. L'essentiel des problèmes rencontrés concernent les crevaisons, les rares pneus disponibles dans des dimensions anciennes (500A, 550A et 600A) sont de qualité très moyenne. On improvise des solutions anti-crevaisons, comme monter deux pneus l'un sur l'autre.


La réserve de livres est à peu près aussi indispensable que celle d'eau ou de nourriture.


La plupart du temps, seuls les enfants dorment sous la tente (une WickiUp 4), mais il reste assez de place pour que nous puissions les rejoindre en cas de mauvais temps.


Le vélo de Julien équipé d'une troisième roue Streamliner. C'est la première fois que l'on part sans remorque enfant, les enfants grandissent vite...


Grimper sur un plateau ou atteindre un col représente souvent plus de 500 m de dénivelé, on compte environ 200 m de dénivelé positif par heure.


Le lien avec l'école est conservé. Administrativement, une déclaration d'instruction dans la famille a été envoyée. Dans la pratique, les enfants tiennent un carnet de bord et entretiennent une correspondance avec leur classe.


Correspondance à laquelle les éleves ne manquent pas de répondre.


Suivre les chemins facilite les trouvailles.


Cette route est presque parallèle aux lignes de dénivelé.


Les Préalpes forment toute une chaîne de petites montagnes de 1000 à 1500 m, avec des crêtes et des plateaux relativement accessibles à vélo.


Les espaces découverts sont le plus souvent fortement ventés.


On apprécie de retrouver des espaces forestiers plus à l'abri.


On essaye de suivre les reliefs autant que possible.


La maniabilité des vélos est surprenante malgré des pneus de seulement 28 mm de large.


Un lieu de bivouac que l'on a investi est toujours difficile à quitter le matin.


Le paysage change radicalement en Ardèche.


Une famille à vélo attire la curiosité, les rencontres sont nombreuses et bienveillantes.


Rouler sur son propre vélo, arriver en haut d'un col en transportant ses sacoches est valorisant, les bisbilles dans les côtes sont vite oubliées.


Les enfants s'adaptent presque instantanément à leur environnement.


La saison avance rapidement alors que nous traversons le Massif central, on doit remonter avant les épisodes cévenols, des pluies orageuses intenses de fin de saison.


Arrivée au col.


Les crêtes du Forez changent de couleur avec l'automne.


Névé, 6 ans, demande à marcher dès que l'on quitte les routes.


Les jours plus courts demandent d'anticiper les bivouacs.


Les plateaux sont souvent dans les nuages.


Difficile d'imaginer un voyage à vélo sans les arrêts quotidiens au café, qui donnent souvent l'impression de rentrer chez quelqu'un.


Le retour s'effectue par le GR7.



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